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ALLIANCE-ROYALE66
18 mars 2017

LA FIN DU REGIME DES PARTIS

partis politique (2)

Mettre un terme à l’hégémonie du régime des partis sur la vie publique et rendre aux Français leurs libertés politiques.

Il est à peu près généralement admis, dans une opinion publique largement conditionnée, que les partis politiques sont indispensables à l’exercice de la démocratie. Ainsi, l’idéologie républicaine nous promet la « fraternité » entre tous les Français, et le droit du peuple à diriger son destin.

Mais c’est une vue de l’esprit. La réalité est fort différente. Le coupable, c’est le « régime des partis ». Or, le« démocratisme » et le régime des partis sont consubstantiels, parce qu’il faut bien des partis politiques pour capter, le temps d’une élection, la majorité des voix, et incarner ainsi la « volonté générale ». Sans régime des partis, pas de « volonté générale », donc pas de « souveraineté du peuple », donc pas de république.

Bien sûr, le multipartisme que nous connaissons est un moindre mal par rapport aux partis uniques des régimes totalitaires comme le communisme ou le fascisme. Mais cela ne fait pas pour autant du régime des partis un système vertueux, et pour cause :

-  Le régime des partis divise, parce qu’il a besoin de créer des clivages pour dégager des majorités ; Le régime des partis stérilise le discours politique, car il le réduit aux joutes électorales ;

-  Le régime des partis déresponsabilise les Français, car il étouffe la représentation démocratique en la remplaçant par le jeu des étiquettes ;

- Le régime des partis confisque la démocratie, car il fait le jeu des oligarchies politiques, administratives, médiatiques et financières

-  Le régime des partis livre le pouvoir de fait aux technocraties, car ce sont les administrations qui, dans leur tour d’ivoire, gouvernent le pays de la manière que l’on sait.

-  L’un des points clefs de la plate-forme de l’Alliance Royale est de proposer une alternative au régime des partis. Pourquoi ? Pour justement redonner du sens au discours politique, pour rendre aux Français leurs responsabilités, pour renforcer la représentation démocratique et pour remettre à leur place les administrations, au service du bien commun.

Il ne s’agit pas de supprimer les partis politiques, qui seront toujours nécessaires en tant qu’associations politiques pour présenter des candidats aux élections. Mais, avec la démocratie représentative, leur rôle dans la vie publique se réduit. Les députés deviennent responsables devant leurs électeurs, et non plus devant les partis qui les ont investis, ce qui change tout. Ils siègent d’ailleurs à l’Assemblée non plus par couleur politique mais par collège et par région, quelle que soit leur appartenance partisane. La notion même de groupe parlementaire perd ainsi son sens, puisque l’appartenance à un parti politique devient en quelque sorte secondaire. Et la démocratie directe permet en outre de donner la parole aux Français, sans intermédiaires.


Avec la démocratie représentative, les débats d’idées redeviennent possibles. Ce sont les sénateurs qui, élus au suffrage universel direct proportionnel, représentent au Parlement les mouvements d’opinions, les grandes idées des Français. Le Sénat dispose de plus de recul que l’Assemblée nationale, ce qui est favorable aux débats d’idées, sans interférer trop directement dans les affaires publiques. Le sénateur n’est donc plus un représentant des notables, dont le rôle n’a jamais été clair, mais il est celui qui porte au niveau le plus haut de l’État les aspirations profondes des Français.

Avec la démocratie représentative, les fonctions électives prennent vraiment du sens et ne constituent plus vraiment des « emplois réservés » pour les apparatchiks des partis politiques. Le nombre d’élus se trouve d’ailleurs singulièrement réduit, avec seulement quatre députés par département, soit 400 au lieu de 577, avec la suppression des conseillers régionaux, puisque leur fonction est assumée par les députés eux-mêmes, et celles des conseillers départementaux. 

Ainsi, par la démocratie représentative, nous affaiblissons le régime des partis. Même si les partis politiques continuent d’exister, ils pourront difficilement conserver leur hégémonie et confisquer les débats publics. Mais surtout, par cette réforme, nous coupons ce lien de dépendance des députés avec leur parti, en les rendant plus représentatifs et plus responsables. Nous redonnons aux Français une vraie lisibilité sur la représentation publique. Nous recentrons l’Assemblée nationale sur les problèmes concrets de tous les jours. Nous rendons enfin les députés au peuple en assurant une représentation des Français plus juste et plus équitable. Nous réalisons ainsi un vieux rêve royal : donner une représentation réelle au peuple de France. 

Bien entendu, tout cela n’est possible que si le chef de l’État assure pleinement son rôle d’arbitre. C’est ce que les fondateurs de la Vème république espéraient de leur président, mais celui-ci n’est resté au fil des mandats qu’un chef de faction, l’élu d’un parti. Seul un roi, délié du jeu politique, mais évidemment doté de réels pouvoirs arbitraux, peut jouer efficacement ce rôle.

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